Je contemple ton corps blanc endormi.
Je contemple ton corps blanc endormi.
Sur ta poitrine, une rose rouge s’épanouit,
Tu as l’air d’une princesse de contes.
Je saisis délicatement tes doigts,
Heureux que tu ne sois plus à lui mais à moi.
J’effleure tes paupières, encore ouvertes il y a peu,
Qui me cachent désormais la douceur de tes yeux.
J’ai failli te perdre ma bien-aimée,
Maintenant, pour toujours, je vais te garder.
Tu ne peux plus t’enfuir avec lui et me faire mal.
Ce n’est plus une rose mais un lit de pétales.
Je tiens toujours le couteau dans ma main.
Je regarde la rose rouge et ta vie qui s’éteint…